INTERGÉNÉRATIONS QUÉBEC
La nouvelle édition du concours de la Semaine québécoise intergénérationnelle s'ouvre alors que l'année a été marquée par le confinement et la mise en place de mesures de distanciation qui ont mis en difficulté de nombreux programmes. Mais cette situation inédite a aussi donné naissance à des projets créatifs et innovants.
Le concours récompense des initiatives qui se sont démarquées pendant l’année. Il est ouvert à tous les individus, institutions ou organismes à but non lucratif ayant mis en œuvre une activité ou un projet qui favorise le rapprochement entre les générations. Chacun des six lauréats se verra remettre une bourse de 1000 $.
Vous avez organisé une activité ou mis sur pied une initiative intergénérationnelle entre avril 2020 et mars 2021? Faites connaître votre projet : inscrivez-vous avant le dimanche 28 février 2021 en remplissant le formulaire d'inscription directement sur notre site internet. Nous vous invitons à consulter auparavant les conditions de participation.
Véritable tremplin pour les projets qui nouent des liens entre les générations, la Semaine québécoise intergénérationnelle a permis à de multiples organismes de faire connaître leurs activités. Sa prochaine édition se tiendra du 23 au 29 mai 2021.
En 2020, six projets de Montréal, Vaudreuil-Dorion et Lebel-sur-Quévillon ont été récompensés. En 2021, pourquoi pas vous?
Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à nous contacter par courriel ou par téléphone au 514 382-0310 poste 203 (sans frais : 1 866 772-7222).
CITOYEN.E ENGAGÉ.E : JAMAIS TROP TARD POUR APPRENDRE
M.Ledoux André, président du Conseil d’Administration à l’Observatoire vieillissement et société
Elles sont nombreuses les personnes aînées qui croient que, après un certain âge, disons 70 ans, il n’est plus possible d’apprendre quoi que ce soit. Nous sommes trop vieux, la mémoire n’est plus bonne, ni la concentration... d’affirmer malheureusement trop d’aînés.
Pourtant, la réalité est tout autre. J’habite dans une résidence pour personnes âgées et les Jardins Millen nous offrent de belles occasions de faire des apprentissages. Plusieurs résidents, par exemple, ont appris à utiliser une tablette ou un téléphone intelligent après quelques heures de cours. D’autres se sont mis à la danse sociale ou à la danse en ligne. D’autres enfin se sont inscrits à l’atelier d’écriture pour faire leurs premiers pas dans la rédaction de petits textes.
Pour ma part, à 74 ans, ne connaissant rien à la technique musicale, j’ai appris à joueur du saxophone. Un vieux rêve concrétisé. J’ai déchiffré les partitions lentement et me suis familiarisé avec ce superbe instrument. Aujourd’hui, mon répertoire compte près de 70 pièces musicales comme Summertime, Besame Mucho, La vie en rose, J’attendrai, Unchained Melody, etc. Bien sûr, ça exige beaucoup de ténacité, de la passion pour être capable de consacrer environ une heure par jour à la pratique musicale. J’ai aujourd’hui 83 ans.
Oui, il est possible d’apprendre à tout âge, même après 80 ans!
LA PANDÉMIE A PERTURBÉ TOUT L’ENGAGEMENT SOCIAL AU QUÉBEC
Les effets de ces temps de pandémie sont presque sans limites. Plus près de nous, c’est surtout l’action bénévole qui a écopé même si, dans certains cas, le recours aux vidéoconférences a pu suppléer à des lacunes.
Depuis plusieurs décennies, l’engagement social a fait ses preuves dans de nombreux secteurs de notre société : l’aide à domicile, les bibliothèques publiques, les loisirs, les soins palliatifs, le réseau des aînés, etc. Le coronavirus a affecté tous ces secteurs du bénévolat. C’est surtout le bénévolat auprès des malades ou des personnes âgées qui semblent souffrir le plus jusqu’à maintenant de la catastrophe mondiale. Les bénévoles d’expérience, la tranche des 70 ans et plus, œuvrant dans les établissements de santé, les résidences et les CHSLD ont été littéralement mis à la porte. Comme on le sait très bien, les gouvernements ont ostracisé ce segment de notre société, le voyant comme une classe de pestiférés susceptibles de répandre la contagion; certains aînés ont même été montrés du doigt en pleine rue... Un âgisme d’une grande évidence!
Pour les bénévoles âgés, le retour forcé à la maison a été une grande épreuve. Certains ont connu la solitude et la détresse. Plusieurs ont même été tristement abandonnés par la direction des institutions qui n’a pas pris la peine de créer des contacts avec ceux qu’ils avaient brutalement jetés à la porte. Allez comprendre : une personne qui s’est dévouée pendant des années dans un hôpital et son chef de service ne lui donne plus aucune nouvelle après son départ. Certains bénévoles en ont gros sur le cœur confronté à l’incompréhensible et à l’ingratitude.
Oui, la pandémie a quelque peu assassiné l’engagement social au Québec. Reverrons-nous les beaux jours de l’action bénévole? Permettez-moi d’en douter... et j’en pleure.
André Ledoux
Bénévole à l’Observatoire Vieillissement et Société
APPEL À PARTICIPATION AU PROJET « CITOYENS ET CITOYENNES AÎNÉS, UNE COMMUNAUTÉ D’INFLUENCEURS ».
ERRATUM :
Dans la dernière édition de notre infolettre, une erreur s’est glissée dans l’article « Témoignage - Citoyen.ne engagé.e : La motivation et la résilience au coeur de l’engagement ».
Au lieu de lire : « Chercher à diminuer notre niveau de cortisol (stresseur) et augmenter la sérotonine (bonheur) est une option gagnante », vous auriez du lire « Chercher à diminuer notre niveau de cortisol (stresseur) et augmenter l’Ocytocine est une option gagnante ».
Nous vous invitons à chercher 4 chercheurs et un virus, sur YouTube afin d’en apprendre plus sur le sujet. Cette vidéo est des plus complète.
Désolé de cette erreur…
VŒUX DU TEMPS DES FÊTES
En cette période des fêtes, la famille de la TCAÎM vous souhaite un merveilleux temps des fêtes! Bien que les célébrations seront plus sobres qu’à l’accoutumée, nous vous invitons à prendre le temps de prendre votre temps et de vous reposer un peu.
Le temps des fêtes est une occasion idéale pour prendre le téléphone est appelé un ou une aîné.e proche de votre cœur. Ce geste, des plus simples, peut apporter beaucoup de joie et de réconfort. Allez-y sans modération!
La TCAÎM vous souhaite, en plus des plus traditionnels vœux de santé et bonheur, de vivre une année 2021 remplie de quiétude, de relations nourrissantes et d’allégresse.
Nous vous invitons aussi à avoir une pensée pour les aînés qui cette année nous ont quittés aux mains d’un fléau, encore méconnu il y a douze mois. Ces décès, pas toujours survenus dans la dignité, nous rappel l’importance de prendre soin de nos aînés et de reconnaitre, finalement, qu’ils et elles valent de l’or, sinon plus.